The text below was expanded from an earlier German language version (1986), based mainly on the numerous articles published in Zwischen Venn u. Schneifel and several village monographs which appeared since 1986, in particular Von Lantschyt bis Lascheid (1997, (note 55). Please click here for the German text. DEUTSCHE FASSUNG

La famille Gommes


Première mention et signification du nom (1531)

Le nom Gommes prend ses racines en terre luxembourgeoise: la première mention connue remonte au 22 février 1531 dans un relevé des feux du duché de Luxembourg et du comté de Chiny établi par J. Grob et Jules Vannerus sur la base de documents fiscaux (note 2).

Nous lisons, pour le village de Lascheid (qui appartenait à la seigneurie de Reuland), la liste suivante (note 3):

LANSIT Lascheid-sous-Reuland

  1. Item Berrent
  2. Jongenman
  3. Dederich
  4. Gillesz
  5. Moeygensz Johan
  6. Theisz Michell

Somma: 6 Fürsteit (c.à.d. "Feuerstätten" ou feux)

Ce Jongenman constitue la plus ancienne forme connue de Gommes. Sa signification est évidente: Jongen=jeune et Mann=homme, donc jeune homme. Par ailleurs, le passage de Jongenman à Gommes est bien documenté (voir ci-dessous).

Afin de distinguer des homonymes (porteurs du même prénom), il était habituel de leur attribuer un qualificatif relatif à leur âge, comme il apparaît clairement dans l'ouvrage précité de Grob et Vannerus:

Bien que nous ne trouvions pas d'indication concernant son (pré)nom, notre Jongenman de Lascheid est le second de la liste, après Berrent (note 5). Il n'est pas exclu que Jongenman, dont le nom suit celui de Berrent, ait habité à proximité de ce dernier, et qu'ils aient porté le même nom. L'auteur du relevé des feux aurait simplement indiqué "le jeune" au lieu du nom complet de "le jeune Berrent". Les noms Jung, Alt, Lejeune, Jeunehomme etc. sont d'ailleurs très répandus.

Notons cependant que nous disposons d'au moins quatre listes exhaustives des maisons de Lascheid entre 1531 et 1662. L'ordre des noms est quelconque et ne suit apparemment aucune logique de voisinage.

On peut encore signaler plusieurs autres interprétations possibles du sens de "jeune homme":

(i) une analogie peu probable avec l'anglais yeoman (note 6), mot qui signifie au départ "jeune homme" et se prononce presque comme "jommen", désigne actuellement un gros fermier, plus particulièrement un fermier propriétaire, gentilhomme campagnard (all. Junker);

(ii) le "jeune homme" était souvent le nom donné à un valet de ferme;

(iii) "jeune homme" est aussi le nom donné à un célibataire.

Les cartes de distribution du nom Gommes en Belgique indiquent une concentration dans la région d'origine. Noter que le nom JOMMES existe encore,mais qu'il est nettement plus rare que la forme hochdeutsch.

La famille Gommes à Lascheid

De 1495 au "recensement" de 1670

Pour le hameau de Lascheid (note 7) près de Burg Reuland, Grob et Vannerus signalent 6 mesnaiges en 1495, 8 en 1501 et 7 en 1537. Cette stagnation de la localité peut s'expliquer par les conditions de vie difficiles de l'époque, forte mortalité infantile, épidémies et guerres incessantes.

La Guerre de Trente Ans, qui éclate en 1618, voit la soldatesque piller et décimer une population affamée (note 8). Par contre, pendant la seconde moitié du 17ème siècle, on note une amélioration des conditions économiques de nos villages (note 9).

Le nom Gommes est cité trois fois dans le livre des recettes de la seigneurie de Reuland (conservé aux archives de l'état à Arlon), notamment en 1601, où il est question d'un Junckman de Laschett qui est astreint à livrer au château une charretée du bois la veille de Noël.

Dans un registre des feux de l'année 1611 (conservé aux archives de l'Etat à Luxembourg) nous lisons: les manans et habitans de la Franchise de Rulland, et non exempts sont denombrez à quatre feux (quatre noms suivent). Vient ensuite exempts pour ceste fois Jungmans Christian - mendiant. Il semble bien que *Christian Jungmans ait connu des temps difficiles.

Ce qui est intéressant aussi, c'est que le nom est utilisé pour la première fois comme nom de famille (avec un prénom). En 1624, le nom apparaît une nouvelle fois sous la forme de Junckman.

Nous le retrouvons aussi en 1656 (note 10), cette fois sous le nom de *Junges Peter, manifestement le fils de Christian. Nous apprenons aussi que sa situation sociale des Jommes ne s'est guère améliorée: de profession Tagelöhner (il travaille "à la journée"), il a plus de dettes que de possessions, n'a ni bétail ni biens;. Sa production de grain s'élevait à 2 malter (muids).

Selon N. Mertes (note 11), le muid, vieille mesure de capacité, valait dans les territoires luxembourgeois entre 205 et 290 litres selon le type de grain (avoine, blé ou orge). On peut donc estimer que Peter Junges produisait entre 360 et 500 kg de grain par an. Au vu de sa nombreuse famille (voir ci- dessous), il est évident qu'il devait avoir d'autres sources de revenus et de nourriture (peut-être une vache en "pension", voir ci-dessous).

En 1662, Matthaeus Breitfeldt de Breitfeld (paroisse de St.Vith) est nommé curé à Reuland et fait construire à Lascheid une chapelle (consacrée le 7 juillet 1666).

La tenue des premiers registres paroissiaux (registres des mariages, des naissances et des décès) établis par le curé Breitfeld dès 1662 se poursuivra jusqu'en 1773, pour ce qui est de Lascheid.

Ils existent toujours à la paroisse de Reuland et constituent une mine inépuisable de renseignements et de données, contenant non seulement des informations précises sur la population de la paroisse de Reuland - dont Lascheid faisait partie - mais aussi le récit d'événements exceptionnels survenus au cours des 17ème et 18ème siècles (note 12).

Le 20 novembre 1670 le curé Matthaeus Breitfeldt s'est rendu à Lascheid et a procédé à un recensement de toutes les maisons avec leurs habitants. Il donne ainsi la liste exhaustive des 9 maisons et de la population:

Maison Personnes
Luges Haus 5
Wangens Haus 10
Hilgers Haus 8
Schiltzen Haus 5
Hofmans Simons Familia 11
Jacobs Haus 6
Schröders Haus 10
Jommens Haus 13
Cremers Haus 15
Total 83

En 1670 il y a donc à Lascheid 9 maisons et 83 habitants: depuis 1531, le nombre de maisons (feux) s'est accru de 6 à 9. Il convient de remarquer que bien des maisons étaient habitées par plusieurs familles, mais que celles-ci ne comptent que pour un feu.

Mais revenons aux noms: des 6 noms de 1531, nous ne retrouvons que celui de Jongenman sous la forme de Jommen. Peut-on en conclure que les 5 autres familles se soient éteintes d'une façon ou d'une autre au cours des 140 ans qui séparent les deux recensements? Au vu des conditions difficiles de l'époque, l'hypothèse ne peut être écartée a priori. Notons cependant que des 8 nouveaux noms, 4 sont déjà repris en 1611: Cremers, Jacobs, Schröders et Hofmans.

Bien que le nom Gommes ne soit plus représenté à Lascheid, on y trouve encore de nos jours une Jommes Haus qui s'élève manifestement à l'emplacement de la maison originelle mentionnée par le curé Breitfeldt. Il y existe aussi un proverbe que les habitants du village citent apparemment après un bon repas: ils disent être so satt wie Jommes enn Luwes . Il est évident qu'à une époque plus tardive, il y a eu à Lascheid des Gommes plus aisés que ne l'étaient Christian et Peter au 17ème siècle.

En 1670: Première génération : la vieille *Mreyg et la Jommes Haus

Le 20 novembre 1670, la maison Jommen compte pas moins de 13 personnes réparties en 3 familles:

Le mari de la vieille Mreyg n'est pas repris dans la liste. En fait, elle est veuve depuis 6 ans et nous trouvons dans les registres des décès de Lascheid, à la date du 8 avril 1664 obiit Petrus senior gommen (Gommen = Jommen).

Il n'existait qu'une maison Jommen à Lascheid, et, comme le curé qualifie *Petrus de senior, pour éviter toute confusion avec *Peter junior son beau-fils, nous pouvons être certains qu'il s'agit bien de l'époux de Mreyg. C'est de lui qu'il est question en 1656 sous le nom de Peter *Junges.

Il est intéressant d'observer une "erreur" commise par le curé quand il fait de Peter Jommen un Peter Gommen, ce qui s'explique facilement. Le Plattdeutsch substitue systématiquement un J au G de la langue écrite, par exemple Gras (herbe) devient Jras, Garten (jardin) devient Jart, Gott (dieu) devient Jott, Gemüse (légumes) devient Jemös...

Sans autre forme de procès, le curé a donc transformé le nom Jommen en Gommen. Cette "erreur" s'est perpétuée et les membres de la famille Gommes continuent à s'appeler Jommes que dans le patois de la région de St.Vith. Notons que les régistres des baptêmes de Lacheid orthographient assez indifféremment le nom comme Gommen, Gommens, Jommes, Hommes, voire Gommers ou Goummes. Voir les cartes Geonome pour la distribution de quelques formes apparentéees.!

En 1670: La deuxième génération: les beaux-fils de la vieille Mreyg

La famille *Heinen-Gommes (Peter et Anna)

Qui est ce Peter junior, le premier beau-fils et mari de Anna Jommen? Les registres des mariages nous apprennent que le 11 septembre 1663, Anna, fille de Peter *Gommen épouse Peter *Heinen de Weiswampach.

Il emménage dans la maison Jommens et perd de la sorte son nom: ses enfants seront repris dans les registres de naissance sous le nom de Gommen (note 13):

*Anna, mourra le 3 juin 1698; Peter *Heinen alias Gommes, le 28 mars 1704.

Notons que l'orthographe "Gommes" est à présent bien établie.

La famille Briek-Gommes (Caspar et Maria)

Revenons un instant à Caspar, le deuxième beau-fils de la maison Jommens, et à sa femme Maria.

Les registres des mariages nous indiquent que Caspar N. Briel (note 14) épouse Maria Gommen le 19 octobre 1666. Tout comme son beau-frère Peter, Caspar perd son nom propre en entrant dans la maison Jommens. Caspar n'est pas un ancêtre de notre lignée.

On peut supposer que Caspar provenait de Ouren: la marraine de Nicolaus Gommen, né le 24 janvier 1683, est une certaine Anna Catharina Briel de Ouren.

La troisième génération: Nicolaus *Gommes et Maria Magdalena *Häuser

Le 25 Novembre 1706 Nicolaus *Gommes de Lascheid épouse Maria Magdalena *Häuser de Reuland, baptisée le 2 août 1687. Son père était Stephan *Häuser et sa mère s'appelait *Anna Catharina. Notons le relatif jeune âge du couple: la mariée avait 19 ans, et le marié, 24.

Nous trouvons l'acte de mariage des parents de *Anna Catharina dans les registres de Reuland: le 13 octobre 1669, Stephan *Häuser, maçon, provenant du Tyrol, épouse Anna Catharina *Wiemer (note 15) de Reuland. *Maria Magdalena est donc née 19 ans après le mariage de ses parents.

Tant *Nicolaus que *Maria Magdalena sont donc des "petits derniers".

Il semble que la famille Häuser ait été en relation avec la seigneurie de Reuland: la marraine de *Maria Magdalena était Maria Diana perillustris comicella comtississa de Berghes de Reuland. De même, en 1723, c'est un noble du château de Reuland qui apparaît comme parrain du fils Ludwig Ferdinand (note 16).

Comment un maçon tyrolien (Stephan *Häuser) est-il arrivé à Reuland? August Hintzen (note 17) nous fournit quelques éclaircissements à ce sujet: des soldats bavarois étaient cantonnés dans la région et épousèrent des filles du pays. Il indique nommément Adam Weimar de Landsberg en Bavière, dont l'épouse provenait de Grüfflingen. Ce nom de Weimar nous fait immédiatement penser aux beaux-parents du maçon Stephan Häuser, dont nous avons lu le nom comme Wiemer, Weimer ou Weinen. Il est très probable que ces Bavarois et Tyroliens soient restés en contact, et que Stephan Häuser ait épousé la fille de son compatriote Weimar. Nous notons une observation similaire de contact entre des régions assez éloignées avec les Goffard (Leykaul-Fumay).

Ces "Bavarois" et "Tyroliens" n'étaient pas nécessairement des soldats. A l'époque, tant le Luxembourg que le Tyrol faisaient partie des Pays-Bas autrichiens, et on faisait souvent appel à des artisans lointains pour de grands travaux de construction, comme ceux de la citadelle de Luxembourg. De nombreux "Bavarois" et "Tyroliens" sont arrivés dans la région à l'époque (note 18).

Nicolaus *Gommes et Maria Magdalena *Häuser fondent une famille assez nombreuse puisqu'ils ont 9 enfants:

Nous retrouvons Anton dans un article de Jenniges (note 20): l'église de Weveler possédait du bétail qui était donné à garder par des habitants des villages des alentours. En 1741, Gommes Thünnes (âgé de 13 ans seulement), gardait deux de ces vaches.

Maria Magdalena *Häuser meurt de dysenterie à l'âge de 49 ans, le 9 juillet 1736, après 31 ans de mariage.

*Nicolaus reste veuf avec 9 enfants, de 13 (Anton) à 29 ans (Johann Peter). Agé de 54 ans, il épouse en seconde noce une veuve de Niederprüm (Catharina *Meyers, note 21), et aura encore trois enfants:

Les registres des décès signalent la mort d'une Catharina Gommes, le 11 Novembre 1742. S'agit-il de Catharina Meyers, la seconde femme de *Nicolaus ? Ce point ne peut pas être élucidé. Il pourrait s'agir d'une autre Catharina Gommes de la nombreuse descendance des Gommes. Si par contre nous avions bien affaire à Catharina Meyers, celle-ci n'aurait survécu que de trois mois à la naissance de son dernier enfant Johannes, et ceci 5 ans après son mariage avec son deuxième mari Nicolaus *Gommes.

Nicolaus *Jommes (note 22) synodatis parochiae et curiae feudalis in Reuland scabinus meurt le 1 février 1761. Comme il s'agit très probablement de Nicolaus *Gommes né le 24 février 1683, il est mort à 78 ans, 25 ans après la mort de sa première femme, et 19 ans après la mort de sa seconde épouse.

J'ai eu quelques difficultés à trouver la signification de scabinus: Nicolaus *Jommes était donc scabinus de la curie féodale et du Synode de la paroisse à Reuland.

La quatrième génération: Heinrich *Gommes et Catharina *Meyers

Heinrich *Gommes, le fils de *Nicolaus et de *Maria Magdalena épouse le 10 octobre 1738 Catharina *Meyers de Niederprüm. *Heinrich a 28 ans et épouse la fille de la deuxième femme de son père. A un an d'intervalle, *Nicolaus, le père, et *Henrich, le fils, épousent donc une mère et sa fille. Les dates de naissance des deux femmes ne sont pas connues.

Voici donc une situation très curieuse où tant la première que la deuxième femme de *Nicolaus sont nos ancêtres Cliquez ici pour plus de détails.

Voici la liste des enfants des époux Heinrich *Gommes et Catharina *Meyers:

Si la liste est complète, nous avons donc 7 enfants.

A juger d'après l'écriture dans les registres, un nouveau curé a pris ses fonctions à Reuland en 1746. Ce dernier suit de nouveau l'orthographe traditionnelle. Les deux formes Gommes et Jommes coexistent (note 25).

De nos jours, la forme Jommes a disparu de la région au sud de St.Vith, tandis qu'il existe plusieurs familles Gommes à Aldringen, Weisten, Espeler, Thommen et Maldingen.

La descendance de Johannes (né le 18 août 1746) et de Christianus (né le 8 mai 1749) ne nous est pas connue. Nous trouvons cependant une Clara Jommes à Reuland qui est très probablement la fille de l'un d'eux (voir Note 1 de l'Annexe 2).

Nous savons (note 26) aussi que la fille de Susanna Jommes et Joseph Cremer de Lascheid, Susanna comme sa mère, épouse le 17 avril 1809 Caspar Breit de Reuland, veuf de Maria Catharina Degen. Il est probable que la mère est Susanna Gommes, née le 12 septembre 1741.

La famille Gommes à Aldringen

(note 27)

La famille Gommes devient plus mobile. Avec Johann Michael *Gommes, elle quitte Lascheid quand il épouse Maria Elisabeth *Koffersd'Aldringen, fille de Leonhard *Koffers d'Aldringen et de Elisabeth *Damen de Malmsterich (Alfersteg). Ni les jeunes mariés, ni leurs parents ou les témoins ne sont capables d'écrire leur nom, et tous signent d'une croix.

L'acte de mariage des parents de *Maria Elisabeth, daté du 2 septembre 1764, est conservé à la paroisse d'Aldringen (note 28). Le nom Koffers se retrouve dans les archives paroissiales d'Aldringen dès 1691, mais n'est plus représenté dans la localité à l'heure actuelle. Il existe cependant encore la maison Koffesch Hause.

Les registres des naissances d'Aldringen des 18ème et 19ème siècles ne sont pas conservés. Selon le curé Nols, il auraient été confisqués par les Français pour établir les listes de conscrits qui se cachaient pour échapper à l'enrôlement forcé dans les armées napoléoniennes.

Suite de la perte des registres paroissiaux, hormis notre ancêtre direct, les enfants du couple Gommes-Koffers ne nous sont pas connus. Cependant, avec l'introduction de l'Etat Civil, une nouvelle source de données devient disponible.

La famille Gommes à Grüfflingen

A 31 ans, *Johann Peter Gommes épouse le 17 septembre 1840 Anna Margaretha *Alberty (âgée de 19 ans), fille de Ferdinand *Alberti et de Anna Margaretha *Nelles de Grüfflingen. Anna Margaretha (fille) était née le 20 octobre 1821 à Grüfflingen (note 29).

Le couple aura 6 enfants:

Catharina est morte quatre mois après la naissance de son frère Peter, le 2 juin 1856, à l'âge de 10 ans (les registres des décès indiquent erronément "11 ans").

Johann Peter *Gommes est mort le 28 septembre 1883, âgé de 74 ans. Sa femme le suit le 19 janvier 1894. De nouveau, les registres indiquent "âgée de 70 ans", alors qu'en réalité elle en avait 73!

La famille Gommes à Leykaul et Küchelscheid

La première génération: Johann Michael Gommes et Anna Catharina Goffard

On trouvera des détails supplémentaires sur les Goffard(t) à la page qui leur est dédiée. Le fils aîné *Johann Michael, qui travaille comme domestique à la distillerie de Reichenstein, entre Kalterherbeg et Montjoie, épouse le 13 juin 1873 (mariage civil) Anna Catharina *Goffard, née le 21 octobre 1840 à Leykaul (commune de Bütgenbach).

Cette famille est une des premières à avoir peu d'enfants:

Anna Catharina est la fille de Peter *Goffard et de Philippine *Goffard (note 31). Peter *Goffard était garde forestier, probablement à Küchelscheid, où les époux construisent en 1876-78 une maison qui existe encore (note 32).

Michael *Gommes meurt le 22 mai 1890, à l'âge de 48 ans, des suites d'une blessure légère (clou rouillé!) et à un "empoisonnement du sang" contracté pendant son travail, alors qu'il fournissait des clients à Montjoie.

La deuxième génération: Johann Leonhard Gommes et Maria Agnes Mathar

Johann Leonhard *Gommes épouse le 6 mai 1910 Maria Agnes *Mathar de Kalterherberg, fille du tisserand Mathias *Mathar et de Luzia *Heidbüchel (née le 19 août 1853, décédée le 11 avril 1897). Ses parents étaient Johannes *Heidbüchel, ardoisier, et Katharina *Theves.

Le nom de Mathar est très répandu dans la région et en Wallonie (note 33). Nous trouvons le premier ancêtre connu à Sart-lez-Spa où vivait, en 1595, Mathieu Collin, dit Mathar (c.à.d. descendant de Mathieu). Son fils Melchior, bourgmestre de Sart-lez-Spa, s'appellera simplement Melchior Mathar. On ne trouve plus le nom à Sart-lez-Spa en 1602, mais il réapparaît à Eupen en 1619 (où le nom existe toujours). L'ancêtre direct de l'écrivain et poète Ludwig Mathar, natif de Monschau, vivait à Eupen en 1661. Cliquez ICI pour plus de détails sur la famille Mathar.

Voici la liste de leur quatre enfants:

Johan Leonhard *Gommes meurt le 10 août 1921, âgé de 41 ans seulement, d'une hémorragie cérébrale contractée suite à des efforts fournis en combattant un incendie en Fagne. Son épouse Maria Agnes *Mathar décède le 30 août 1928 à l'âge de 46 ans.

La famille Gommes à St.Vith (Karl *Gommes et Olga *Lejoly)

Karl *Gommes épouse le 3 février 1944 Olga *Lejoly (née le 7 septembre 1922 à Faymonville), fille de François (Franz) Josef *Lejoly de Faymonville (peintre en bâtiment-photographe, né le 5 mars 1883, mort le 19 octobre 1953) et de Louise *Lejoly de Bruyères (couturière, née le 3 janvier 1895, décédée le 23 janvier 1969). Le mariage Lejoly-Lejoly a eu lieu à Faymonville le 24 avril 1921

La généalogie des Lejoly est très bien connue: cliquez ICI.

Karl *Gommes et Olga *Lejoly ont eu quatre enfants: Helga, née le 30 octobre 1944 à Malmédy, habitant Arlon; René, né le 29 mars 1950, habitant Rome; Elisabeth, née le 10 janvier 1952 à St.Vith, habitant Auby (Bertrix), et Guy, né le 10 juillet 1955 à St.Vith, habitant Galhausen.

Distribution du nom en 1997