Suivant les ordres du cardinal Milady est partie pour l\'Angleterre. Mais quand elle descend du navire, un jeune homme nomm\u00E9 Felton lui dit: "Madame de Winter, suivez-moi." Elle essaie inutilement de s\'enfuire et est conduite dans une maison isol\u00E9e. "Je vois que les fen\u00EAtres ont des barreaux ici," dit-elle, "je suis prisonni\u00E8re?" "Oui, Madame, j\'ai l\'ordre de vous garder ici, on m\'a dit que vous \u00EAtes une femme tr\u00E8s dangereuse." "Oh," r\u00E9pond Milady de son air le plus triste et le plus charmant, "on vous a menti, laissez-moi vous raconter la v\u00E9rit\u00E9." Et elle lui raconte un tas de mensonges que le jeune homme, amoureux d\'elle depuis qu\'il l\'a vue, \u00E9coute sans soup\u00E7ons. Il se laisse convaincre de son innocence et l\'aide \u00E0 s\'enfuir. Les mousquetaires se mettent \u00E0 sa recherche d\u00E8s qu\'ils apprennent la nouvelle de sa fuite et la retrouvent dans une petite maison pr\u00E8s d\'une rivi\u00E8re. Le bourreau qu\'ils ont emmen\u00E9 avec eux dit: "Vous avez fini de faire du mal, Madame, nous savons que vous avez fait tuer Constance Bonacieux et commis d\'autres crimes horribles, vous allez mourir, vous aussi." Le bourreau lie Milady et la fait monter dans un bateau pour l\'emmener de l\'autre c\u00F4t\u00E9 de la rivi\u00E8re. L\u00E0, avec sa grande \u00E9p\u00E9e, il l\'ex\u00E9cute. Peu apr\u00E8s il retourne seul. "Justice est faite," murmurent les mousquetaires. |