Les trois mousquetaires - Chapitre premier |
Par un beau jour du mois d\'avril, le jeune d\'Artagnan quitte la maison de ses parents en Gascogne pour se rendre \u00E0 Paris. Les adieux sont longs et tendres, la m\u00E8re du jeune homme ne retient pas ses larmes et son p\u00E8re lui dit: \u00ABMon fils, si vous devenez mousquetaire comme vous le d\u00E9sirez, ne craignez pas les aventures et rendez honneur \u00E0 votre nom\u00BB. Une fois arriv\u00E9 \u00E0 destination, d\'Artagnan va tout de suite parler \u00E0 M. de Tr\u00E9ville, capitaine des mousquetaires. Dans le palais il y a des mousquetaires partout, ils se battent, discutent, attendent d\'\u00EAtre re\u00E7us par leur capitaine. M. de Tr\u00E9ville est en train de parler \u00E0 trois de ses mousquetaires dont un a un bras bless\u00E9. Il est visiblement f\u00E2ch\u00E9: \u00ABAthos, Porthos, Aramis, je vous avais recommand\u00E9 de na pas vous battre avec les gardes du cardinal Richelieu. J\'en ai assez de ces duels!\u00BB. Puis il re\u00E7oit d\'Artagnan: \u00ABJeune homme, pour \u00EAtre mousquetaire il faut accomplir des actions de valeur, si l\'occasion se pr\u00E9sente n\'h\u00E9sitez pas, et vous serez bient\u00F4t des n\u00F4tres\u00BB. |