Chapitre 3 |
D\'Artagnan est ponctuel au rendez-vous avec Athos qui se pr\u00E9sente avec Porthos et Aramis. Ces derniers s\'exclament: "Mais ce Monsieur doit se battre avec moi!". "Messieurs," r\u00E9pond courtoisement le Gascon, "si M. Athos ne me tue pas, j\'aurai le plaisir de me battre contre vous apr\u00E8s." Le duel vient de commencer lorsque cinq gardes du cardinal arrivent. "Messieurs, vous savez qu\'il est interdit de se battre! Suivez-nous imm\u00E9diatement!" "Nous n\'en avons pas l\'intention", r\u00E9pliquent les mousquetaires. "Eh bien, nous allons vous y obliger alors!" dit le commandant des gardes en d\u00E9gainant son \u00E9p\u00E9e. Les mousquetaires ne se font pas prier et d\u00E9gainent eux aussi. "Permettez-moi de combattre \u00E0 vos c\u00F4t\u00E9s, puisqu\'ils sont cinq et vous n\'\u00EAtes que trois" sugg\u00E8re d\'Artagnan. "Cette proposition vous rend honneur, Monsieur, nous acceptons avec joie," r\u00E9pond Athos. Mousquetaires, d\'Artagnan et gardes combattent avec fureur et il reste, parmi les gardes, des bless\u00E9s sur le champ. D\'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis s\'en vont entrelac\u00E9s et ivres de joie. "Je ne suis pas mousquetaire mais je suis au moins re\u00E7u apprenti, n\'est-ce pas?" demande d\'Artagnan \u00E0 ses amis. |