Jusque dans les années 1620 n'existe pratiquement que la farce, pièce courte en vers, caractérisée par des situations standards, des personnages stéréotypés, la bouffonnerie et l'importance du jeu des comédiens
De nombreux auteurs (Rotrou, Le Metel d'Ouville, Corneille encore) utilisent déguisements, intrigues rigoureuses et complexes, jeux de scène animés et surtout un personnage essentiel.
Image1 1Portrait de Molière
Puis Molière vint. Adaptant son oeuvre à l'ensemble des publics, il explore tous les genres (farces, comédies de caractère et de moeurs, ballets, etc.). Son succès en fait le maître d'une nouvelle génération: Montfleury, Donneau de Visée, Poisson, Thomas Corneille, Quinault. Après sa mort, la production comique, de plus en plus considérable, tend à se scléroser par sa répétitivité et ses clichés. Quelques écrivains pourtant innovent, infléchissant la comédie vers une satire sociale plus mordante (Régnard) et une peinture des moeurs où prédominent les femmes (Dufresny), ouvrant la voie à Lesage et Marivaux.
Image2 1Valère et Marianne, dans Tartuffe